Le calame, pour une écriture sensible

Le calame, pour une écriture sensible

O??????? (se prononce sokolata et c’est du grec. En français, cela signifie : C H O C O L A T)

CHAPITRE 1

Tous les instants furtifs se ressemblent et s’oublient sans laisser de trace sauf peut-être celui-ci qui s’inscrit dans une catégorie à part. Par une belle ou moins agréable journée, on prend soudain une pause et on ouvre le précieux emballage qui contient le plus merveilleux des trésors qui soit et là les yeux mi-clos on introduit un petit morceau de cet aliment parfait dans notre bouche devenue avide avant même qu’il n’est pénétré notre cavité buccale. Ensuite, notre langue bien tendue s’apprête à l’accueillir sans retenue aucune en pensant à cette douceur subtile bien présente qui se laissera fondre en nous mettant l’eau à la bouche et nous nous abandonnons complètement à cette sensation de plénitude. C’est à ce moment précis que le ressenti gustatif se transforme en débordement de part et d’autre de la bouche et s’empare de notre conscience pour mieux nous enivrer totalement. L’émotion est à son comble et pourtant la détente se fait sentir profondément comme par enchantement et nous nous acharnons courageusement à rechercher un peu d’amertume en bouche pour préserver notre équilibre mental, un petit quelque chose à quoi s’accrocher qui nous gardera les pieds sur terre et nous empêchera de sombrer dans le coma à force d’en engloutir dans notre organisme sans pouvoir s’arrêter, asservi et sans défense. Ah, nous le choisissons soigneusement parmi une imposante variété avec, si nos moyens nous le permettent, un degré élevé de qualité et on ne peut s’empêcher de se pourlécher les doigts sans faire de manière et sans se lasser de ce goût particulier qui persiste dans la douceur succulente et infinie des papilles gustatives. Aussitôt, il se produit à chaque fois et malgré l’accoutumance à cette denrée irrésistible une sorte d’envoutement qui arrête le temps pendant un court mais ô combien salvateur instant. Nous continuons à le savourer davantage en fermant les yeux un peu entre deux bouchées introduites gracieusement dans une cavité faciale située entre le nez et le menton devenue fine bouche et qui à force de plaisir fait de nous une personne raffinée, un connaisseur émérite de la gastronomie sucrée et cela se propage d’un continent à l’autre sans frontière aucune depuis belle lurette.

Il entre subtilement dans nos vies alors que nous ne sommes que de très jeunes enfants sans méfiance. On le déguste une première fois et tout de suite, nous ressentons un profond réconfort, une sorte de charme idyllique se déploie à l’intérieur de notre être qui ne nous quitte plus « jusqu’à ce que la mort nous sépare ».

Le mariage onctueux du chocolat et de l’humain ne peut être évité. C’est un fait avéré.

Après toutes les confidences que je viens de vous faire, dites-moi avec des mots (PAS DE PHOTOS SVP) quel aliment vous rend heureux et de quelle manière cela se manifeste dans votre vie ?

Merci à l’avance de votre participation.

Moi xx



13/09/2022
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