Le calame, pour une écriture sensible

Le calame, pour une écriture sensible

La Vie

 

Un jour anodin aux pourtours indéfinis

Un Ciel noir éclate inondant la terre aride

Le Soleil le suit dans un ciel bleu infini

Un contraste extravagant, métissé, hybride

 

Dans ce flou poétique, j’erre tout doucement

Goutte d’eau sur les ailes d’un papillon bleu

Mon âme s’exalte, se meut fugacement

Le vent se fait timide, presque scrupuleux

 

Les couleurs magnifiées des fleurs encore mouillées

Rouges, violacées, rosées, oranges et blanches
Mon cœur bat plus fort et se met à gribouiller

Le Bonheur s’abat sur moi comme une avalanche

 

Un magnifique couple de cardinal rouge

La paruline jaune chante un air nouveau

Sortie de ma carapace d’égo, je bouge

Oxygénant les neurones de mon cerveau

 

Dans mes yeux bien ouverts de Walt Disney éblouis

Ma liberté intérieure qui m’est si chère

Reprend ses droits, se débarrasse de l’ennui

Redéfini son monde avec des pensées légères

 

En état d’apesanteur, j’écris, je décris
Une journée transcendantale au sens Kantien

Ou le banal sublimise le dernier Cri

Du présent de l’indicatif Hollywoodien

 

Le pluriel en mutation devient singulier

Le système informatique se rhabille enfin

Ses décisions commerciales se sont noyées

L’humain a repris sa Vie en main à la fin

 

 

Auteure : Carole Brazeau

 

Écrit le 22 juin 2017

 

Dédié à ma tante Gisèle Paré-Vaillancourt dont c’est l’anniversaire de naissance aujourd’hui



22/06/2017
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