Le calame, pour une écriture sensible

Le calame, pour une écriture sensible

Alice

Je connais cette fille femme belle et fragile

Touchante, émouvante, elle se meut avec grâce

On dirait une ballerine toute petite et si agile

Elle déploie ses fines ailes dans le vaste espace

 

Alice ne croit plus aux merveilles du tout

Abusée, blessée, tourmentée et puis trompée

Comme un funambule sur un fil, elle se fout

De tout et de rien et poursuit sa destinée

 

Son visage de sibylline magnifiée

Ses doux yeux bleus, son sourire avec des fossettes

Ses cheveux châtains bouclés, son corps émacié

La mélodie de sa voix quelque peu inquiète

 

C’est tout un spectacle que de la regarder

Sans intervenir ni même la soutenir

Ce petit oisillon libre sait s’abriter

Elle sait s’assumer, peut agir et voir venir

 

Je suis profondément étonnée et émue

En observant sa façon d’être unique au monde

Je suis ébranlée, secouée et confondue

Elle est une énigme ou la nouvelle Joconde !

 

Le 2 janvier 2017

 

Auteure : Carole Brazeau



03/01/2017
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